L’Uriopss a cette année encore participé à la Nuit de la Solidarité le 30 janvier organisée par la Ville de Paris. Après avoir participé au lancement de la Nuit de la Solidarité en présence de Dominique Versini, des membres de l’équipe et le président Daniel Goldberg ont visité trois structures accueillant des personnes en situation de précarité et adhérentes à l’Uriopss.
1ère visite : la Halte de nuit « ESI Agora », gérée par Emmaüs Solidarité dans le 1er arrondissement de Paris.
Le lieu accueille depuis un an de 21h00 à 7h00 du matin des personnes sans domicile fixe du quartier. L’ESI Agora qui effectue par ailleurs des maraudes n’est pas un lieu d’hébergement. Les services proposés sont les suivants : des sanitaires, une buanderie, des collations et une salle de repos. Des ateliers de théâtre et de peinture sont également proposés. Ce lieu sera ouvert jusqu’au 31 mars 2020.
Deuxième lieu visité : la Fabrique de la Solidarité, créé et géré par le Centre d’Action Sociale de la Ville, situé dans le 12ème arrondissement. Il s’agit d’un lieu ressources pour tou.te.s les parisien.ne.s souhaitant agir dans le domaine de la lutte contre l’exclusion, en particulier par le biais du monde de l’art. Son mot d’ordre : la culture se mobilise pour la solidarité. Nous avons pu assister à un concert de batterie. Yara Al Hasbani, danseuse contemporaine d’origine syrienne qui a trouvé refuge en France, s’est également produite ce soir-là.
Enfin, l’Uriopss s’est rendue à la Cité Saint Martin, gérée par l’Association des Cités du Secours Catholique dans le 4ème arrondissement de Paris. Le site organisé en 7 services, propose 156 places en CHRS et 12 appartements. Ceux-ci sont principalement réservés aux familles tandis que les personnes isolées majeures sont plutôt logées en différents hôtels parisiens, en hôtels sociaux, ou parfois chez des particuliers. Les personnes accueillies bénéficient des mesures AVDL (Accompagnement Vers et Dans le Logement). La directrice du site, Mme Mameli, constate un allongement de la durée d’hébergement des résidents et souligne la difficulté à recruter des travailleurs sociaux.
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2020, plus de 2000 volontaires parisien.nes ont participé à des maraudes et recensé 3552 personnes sans abri dans les rues de la capitale. Le chiffre est en augmentation, 3641 personnes avaient été identifiées en 2019.
